« Je suis né au Cameroun. Je me souviens être arrivé à l'âge de 7 ans à Grenoble pour passer les vacances, chez mon oncle et ma tante. En fait, mes parents m’avaient envoyé en France, sans papier et sous un faux nom, pour y résider et..." Devenir quelqu'un ".

Il m’a fallu beaucoup de temps avant de comprendre que ce n'était pas un abandon mais un acte de foi dans l’avenir.
Danser m’a permis de franchir ce qui me paraissait infranchissable. Danser m’a permis d’espérer, de croire, de vivre avec les autres. Et que je me trouve à Rio où à Barcelone, aujourd’hui il me plaît de rappeler que ma danse est née à la Villeneuve, dans les rues de Grenoble, voici plus de trente ans.
Récemment, sur une antenne radio, l’ethnopsychiatre et écrivain Tobie Nathan nous exhortait à regarder les migrants comme des ambassadeurs potentiels de mondes nouveaux. " Quelle est votre richesse ? Qui êtes - vous que je ne suis pas ? Telle est la vraie question à leur poser " disait-il. J’ai eu cette chance que de nombreuses personnes me l’aient posée à des moments clé de ma vie. Quelle est ma richesse ? Une énergie, une passion pour la danse et une profonde attention à l’endroit des autres. A mon tour, je souhaite devenir un ambassadeur de ce monde nouveau où la danse peut créer des espaces de paix. » bouba landrille tchouda – Chorégraphe de la compagnie Malka
La presse en parle :
Bouba Landrille Tchouba ne réécrit pas son histoire pour se donner le beau rôle, ce qui donne une réelle sincérité à la demarche. Il ne s’épargne par exemple pas lorsqu’il évoque les réticences qu’il avait, ado à Villeneuve, à pratiquer la danse contemporaine, expression artistique vue comme trop féminine par lui et ses potes. La danse (hip-hop mais pas que) qui parsème cet autoportrait n’en est que plus forte. Le Petit Bulletin de Grenoble

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