La nouvelle création de Sidi Larbi Cherkaoui Bal impérial dialogue avec le transcendant Boléro du trio iconique : Cherkaoui-Jalet-Abramović lors d’une soirée diptyque somptueuse et troublante.
De Vienne à Tokyo, Sidi Larbi Cherkaoui revisite la valse viennoise à travers le prisme symbolique du rituel social. Invité par la Ville de Vienne à commémorer le bicentenaire de la naissance de Johann Strauss fils, il étire la focale au Levant, mélangeant les genres et les codes pour interroger la fonction du bal comme outil de pouvoir. Les percussions taiko des artistes japonais Tsubasa Hori et Shogo Yoshii accompagnent les valses de l’Orchestre de la Suisse Romande dans une scénographie réalisée par le talentueux artiste chinois Tim Yip. Derrière les masques, il se dessine une chorégraphie sociale aussi violente que sensible, attisée par la puissance incantatoire du Boléro de Damien Jalet et Sidi Larbi Cherkaoui en deuxième partie. Dans cette spirale hypnotique, où la mort se confond avec l’extase, le tourbillon des corps prend l’allure d’un rituel macabre dont la scénographie en trompe-l’oeil de l’iconoclaste Marina Abramović inspire le manifeste implicite de cette soirée en compagnie du Ballet du Grand Théâtre de Genève : la danse, miroir politique, sensuel et sans concession.
Spectacle au Grand Théâtre de Genève | Départ du bus 18h30
VIDÉO
De Vienne à Tokyo, Sidi Larbi Cherkaoui revisite la valse viennoise à travers le prisme symbolique du rituel social. Invité par la Ville de Vienne à commémorer le bicentenaire de la naissance de Johann Strauss fils, il étire la focale au Levant, mélangeant les genres et les codes pour interroger la fonction du bal comme outil de pouvoir. Les percussions taiko des artistes japonais Tsubasa Hori et Shogo Yoshii accompagnent les valses de l’Orchestre de la Suisse Romande dans une scénographie réalisée par le talentueux artiste chinois Tim Yip. Derrière les masques, il se dessine une chorégraphie sociale aussi violente que sensible, attisée par la puissance incantatoire du Boléro de Damien Jalet et Sidi Larbi Cherkaoui en deuxième partie. Dans cette spirale hypnotique, où la mort se confond avec l’extase, le tourbillon des corps prend l’allure d’un rituel macabre dont la scénographie en trompe-l’oeil de l’iconoclaste Marina Abramović inspire le manifeste implicite de cette soirée en compagnie du Ballet du Grand Théâtre de Genève : la danse, miroir politique, sensuel et sans concession.
Spectacle au Grand Théâtre de Genève | Départ du bus 18h30
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