GRAND THEATRE DE GENEVE Départ du bus : 13h30
Créé en 1882 au Festival de Bayreuth Il y a quelque chose de pourri au royaume des chevaliers ! Leur roi, Amfortas, a été blessé par leur ennemi juré Klingsor. Il a perdu la « Sainte Lance » aux mains de leur adversaire. Les chevaliers du Graal découvrent en Parsifal « l’innocent au coeur pur » qui, selon la prophétie, pourrait ramener la Sainte Lance au château du Graal. Parsifal traverse alors épreuves et tentations, avant de parvenir à reconquérir la Sainte Lance. Amfortas peut maintenant mourir et Parsifal, salut des chevaliers, peut prendre sa place et devenir roi. Avec son style à la fois expressif et minimaliste, le metteur en scène Michael Thalheimer interprète ce «festival scénique sacré», comme les adieux au monde : le monde fait ses adieux à la confrérie du Graal, les chevaliers du Graal font leurs adieux à leur vie et à leur oeuvre dans ce monde. Parsifal reprend un flambeau qui n’est plus que la pâle lueur de la brillance d’autrefois. Wagner conçut Parsifal pour la fosse d’orchestre recouverte de la salle du Festspielhaus de Bayreuth, ce qui produisit alors un mélange sonore remarquable entre la scène et la fosse. À Genève, avec Jonathan Nott à la tête de l’Orchestre de la Suisse Romande dans la fosse non couverte, et quelques-unes des voix wagnériennes les meilleures du moment, nous entendrons enfin toutes les nuances de dynamisme qui révèleront la matière de ce chef-d’oeuvre.